• Festivus festivus, militant modèle du ségolisme

    Le post-historisme,

    idéologie du ségolisme

    Par Marc-Émile TOURNEMIRE, Revue républicaine


    Identifié par feu Philippe Muray comme l'incarnation de l'espèce humaine des temps post-historiques, Festivus festivus vote Ségo.

    Après avoir accueilli un forum UMP dépourvu d'intérêt, le CNIT a été le haut lieu du lancement de la campagne ségoliste. Les cadres du PS et des comités « Désirs d'avenir » y ont en effet reçu une leçon de « démocratie participative » par le professeur Royal. La candidate socialiste leur a demandé de faire une campagne « joyeuse » et dans « la joie de vivre ». A mi chemin entre l'opération « immeubles en fête » ou « l'incroyable pique-nique du 14-Juillet », les manœuvres de propagande seront organisées dans « des lieux sympathiques : dans la rue, un bistrot, un appartement". De « petites micro-réunions » (sic) en « petites micro-réunions », la révolution des soviets participatifs est en marche. Et Festivus festivus, angélique et immature, festif et citoyen, en est l'avant-garde.

    [...]

    Le malentendu ségoliste réside dans l'ambiguïté du propos de Ségolène Royal. Sous couvert de tirer les leçons de 2002, l'année zéro du PS, Ségolène Royal persiste dans le déni du réel. Elle ne fait pas « peuple », elle fait « people ». Comment expliquer autrement ses plans médias sophistiqués ou le fait de se faire appeler par son prénom comme une starlette de téléréalité ? Convoquons à nouveau Philippe Muray : « Après avoir fait semblant de se mettre à l'écoute du peuple, [les politiciens éconduits par le suffrage universel en 2002] décident que leur différend passager avec celui-ci n'est dû qu'à un déficit de communication, et que si le peuple s'est si mal conduit c'est que l'on est pas encore allé assez loin dans un certain nombre de domaines », comme la régionalisation ! Le « non » l'a emporté largement en 2005 ? C'est qu'il faut plus d'Europe, etc. Le programme de Ségolène Royal n'est pas réactionnaire, mais bien furieusement moderne. Maternant (plus d'Etat providence) et castrateur (gare à l'encadrement militaire !), communautariste (promotion des droits des « minorités » et d'une régionalisation idyllique) et mercatique (le slogan « demain sera féminin » était déjà pris), le ségolisme est une vaste escroquerie intellectuelle, une supercherie de supermarché dont les Français doivent se garder comme de la peste.

    Lire l'intégralité de l'article


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :