• John Ewards, le candidat le plus intéressant du point de vue de son positionnement et de son programme vient de se retirer de la "course" à l'investiture démocrate.

    Ce fut l'occasion pour lui de nous livrer à nouveau un grand discours politique au cours duquel il a insisté sur les "deux amériques" (celles des riches et celles des autres), se concentrant sur le sort des travailleurs, des pauvres, des classes moyennes ou des vétérants, et en reitérant son appel pour développer la justice sociale et une protection sociale digne de ce nom. Il a refusé de soutenir l'un ou l'autre candidat encore en lice (Obama, Clinton ou Mike Gravel -le dernier candidat de la gauche démocrate) mais a appelé ses militants et les citoyens à se mobiliser pour combattre la pauvreté et les injustices sociales, le "combat de sa vie". Bref, un véritable positionnement politique, bien loin de la politique "people" à laquelle nous habituent les médias. 

    Le choix se réduit maintenant entre, d'une part, le républicain John Mc Cain, qui risque de poursuivre la politique belliciste de l'administration Bush, et d'autre part, côté démocrate, à la restauration dynatique incarnée par Hillary Clinton ou "le grand saut dans l'inconnu" que représente un Barrack Obama qui ne tarit pas d'éloge sur Ronald Reagan ou Nicolas Sarkozy.


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  • La "course" à la maison blanche est désormais lancée. Chacun a pu prendre connaissance des deux principaux candidats démocrates, Barack Obama et Hilary Clinton. Il existe pourtant un troisième candidat démocrate dans cette élection, et celui-ci mérite notre attention. Il s'agit de l'ancien sénateur de Caroline du Nord, John Edwards. Incarnant, l'aile gauche et populiste du parti, c'est un enfant d'ouvrier, né dans les états du sud et devenu avocat (en travaillant la nuit en déchargeant des camions) et millionnaire (en attaquant en justice les grandes compagnies américaines). Au delà de la biographie "american dream" de ce monsieur, il est celui des principaux candidats démocrates qui appuie là où çà fait mal : les inégalités sociales, le libre échange destructeur d'emploi, le poids des lobbies. Il est par ailleurs un brillant discoureur qui mérite d'être entendu et écouté (sans trop s'arrêter sur son sourire trés (trop) holywoodien).

     

     

    L'essentiel dans la candidature Edwards, c'est qu'elle montre que, désormais, même aux Etats Unis un discours de gauche anti-libre échangiste est désormais audible et même crédible puisque John Edwards rassemble en moyenne un quart des suffrages aux primaires démocrates. De par ces positions, il a poussé B. Obama et H. Clinton à se prononcer sur le développement de la sécurité sociale ou la remise encause du libre échange. Le fait que la majorité des électeurs démocrates soient prêt à voter pour J. Edwards ou B. Obama montre bien que les mentalités des citoyens états-uniens ont évolué vers un rejet de la mondialisation libérale et militarisée. A ce titre, la politique et le discours de N. Sarkozy en France, paraissent véritablement anachroniques... et bien loin des enjeux cruciaux de l'époque.

    Finallement, la nouvelle révolution keynésienne pourrai bien venir, une fois de plus, des Etats-Unis.


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