• Non au viol du peuple par la propagande massive, par Claude Beaulieu

    Non au viol du peuple par la propagande massive, en faveur du couple Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, candidats officiels de l'Europe fédérale, néo-libérale, antisociale et atlantiste !

    Notamment depuis le référendum et dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, tout se passe comme s'il sévissait sur l'Europe un système masqué imposant des décisions stratégiques et tactiques, dans l'intérêt du processus de mondialisation néolibérale et de la maîtrise de l'un de ses instruments, la construction d'une Europe fédérale des länder*, sous le contrôle totalitaire d'une oligarchie anti-nations. Ce système dispose  d'un pouvoir sans partage, contre les peuples et utilise sans nuance un appareil envahissant que l'on peut qualifier  de propagandastaffel, et qui, avec le concours de la droite et de la fausse gauche maastrichtiennes, pratique un lavage de cerveaux permanent, afin de manipuler le peuple de France. Allègrement, le parti socialiste est globalement impliqué dans ce viol du peuple. Tout comme l'UMP de Nicolas Sarkozy. Du « pareil au même» disions nous déjà en 2002.


    « ...Nous avons menti matin, midi et soir... »
    Aveu du Premier Ministre, socialiste, de Hongrie, Ferencs Gyurcsany.

    Le mensonge comme instrument de manipulation politique. La majorité significative des Français qui a voté non au référendum sur la constitution européenne a choisi ce rejet historique, précisément parce qu'elle ressentait bien le caractère antisocial, antirépublicain, atlantiste et antinational, (dans le sens populaire et ouvrier du terme, que soulignaient déjà Marx et Engels) de ce texte.

    La majorité du parti  socialiste et en premier lieu Ségolène Royal, ont appelé à voter oui, contre la souveraineté populaire et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Comme son parti, Ségolène Royal est fédéraliste, c'est-à-dire qu'elle entend construire une Europe supranationale. Plus que d'autres socialistes, elle est farouchement régionaliste. Elle affirme d'ailleurs : « Si en 2007, les Français nous font confiance, nous ferons une décentralisation jusqu'au bout et sans peur et sans reproche. » Cette vision est une attaque directe contre l'Etat et plus précisément contre l'Etat nation. C'est même  l'attaque la plus classique des partisans de l'Europe néolibérale, qui entendent détruire la France républicaine par le haut, avec le fédéralisme et par le bas, à travers le régionalisme et l'ethnisme. Contrairement à ce qu'affirment les citations suivantes, tirées du journal Le Monde, Ségolène Royal n'est aucunement crédible quand elle se réfère à la Nation, qu'elle viendrait de découvrir, alors qu'elle et son parti, la combattent depuis des décennies.

    Non à l'
    intox :...Sous le titre "Ségolène Royal exalte la nation". Le Monde, journal officieux de la pensée unique, du 30.09.06, affirme : Tout au long de son discours, Mme Royal a exalté la nation et appelé à « refonder le pacte républicain" ». « Plus les insécurités quotidiennes et sociales et les précarités gagnent du terrain, a-t-elle déclaré, plus les Français ont mal à la France et plus ils s'inquiètent de la pérennité de la nation, moins ils sont portés à la vouloir généreuse avec les siens et hospitalière avec les autres. »... «Le National et le social »  Elle poursuit : "Le drapeau tricolore et la sécurité sociale, l'emblème de la République et les outils de solidarité, voilà ce qui cimente en premier lieu l'appartenance commune (...). Car chez nous, on le sait, le national et le social marchent ensemble, et c'est l'Etat qui est garant de cette alliance."  Cela rappelle Jacques Chirac promettant de combattre la « fracture sociale » avant d'aller décider de privatiser EDF / GDF, avec Jospin. Cela rappelle aussi le premier ministre socialiste de Hongrie lorsqu'il reconnaissait  avoir menti, lui et ses amis, à son peuple, là encore au nom de l'Europe, avant les élections.  En effet, des projets fédéralistes porteurs de casse sociale, Ségolène et son parti en parlent très peu. C'est qu'elle a pris conscience du fait que le peuple, quant à lui, fait la liaison entre la République, la question sociale et la nation.

    Le quotidien espagnol El Pais et d'autres, soulignent que «  les deux candidats (Royal et Sarkozy) partagent une autre caractéristique ou plutôt une même maladie grave : « la sondagite aiguë ». « En lieu et place de leaders qui précèdent l'opinion publique, la sondagite aiguë produit des politiques qui courent après l'opinion et lui donne ce qu'elle veut ». En réalité, si l'un ou l'autre était élu, immédiatement, la nation redeviendrait à leurs yeux historiquement dépassée afin de reprendre l'application solidaire de leur programme commun : le Traité de Maastricht et sa suite.

    Nicolas Sarkozy, pas plus que Ségolène Royal, n'est véritablement attaché à la nation. Sarkozy n'est pas davantage crédible quand il essaie de se faire passer pour un gaulliste, voire pour un gaulliste de gauche. Il est dangereux lui aussi. Il trouve son inspiration liberticide dans le courant libéral néo-conservateur américain. Le couple Royal Sarkozy est clairement atlantiste et proaméricain. L'un est connu pour son allégeance à G.W. Bush, l'autre bénéficie d'un soutien de l'impérialisme US, tendance Clinton. Construisons une alternative : l'union du peuple et de la  France républicaine, autour de la souveraineté populaire et du progrès social.  

    Claude Beaulieu. info@comité-valmy.org

    *(Ce terme désigne des régions autonomes allemandes disposant  de leurs propres institutions, système évidemment incompatible avec la Républicaine Une et Indivisible)         

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