• Europe et emploi : tout çà pour... çà !

    Comment le Monde montre - involontairement - L'echec de l'Union européenne en matière d'emploi.


    « Dans la zone euro, le chômage est à son plus bas niveau depuis 1993 », titre triomphalement  un article du Monde en date du 5 janvier 2007. En effet, selon Eurostat, le taux de chômage s'établit à désormais 7,6 % de la population active de la zone Euro.

    Mais ce que le Monde fait apparaitre comme un bon résultat pour la zone Euro,  montre au contraire l'echec cuisant de la politique économique de l'Union Européenne et plus particulièrement de la monnaie unique. En effet, 14 ans après l'entrée en vigueur du traité de Maastricht  instituant la monnaie unique européenne (le 1er janvier 1993), nous sommes revenus au taux de chômage de ...1993 ! Cela signifie simplement que durant les quinze années correspondant à l'existence formelle de l'UE, sensée nous apporter la prospérité, le chômage s'est en fait accru.

    Pourtant, les défenseurs du traité de Maastricht étaient catégoriques : la mise en place de l'union européenne et de la monnaie unique ne pouvait qu'être bénéfique pour l'emploi. Voici, extraites du bêtisier de Maastricht, quelques unes des affirmations alors soutenues par d'éminentes personnalités :


    -         « le traité d'union européenne se traduira en France par plus de croissance, plus d'emplois, plus de solidarité. » Michel Sapin (ancien ministre PS de l'économie) 20/08/1992, Le Figaro


    -         « La monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité » Michel Rocard, 27/08/1992, Ouest-France.


    -         « Si le traité était en application, finalement la communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré » Valery Giscard D'Estaing, 30/07/1993, RTL


    -         « l'union économique et monétaire , harmonisant les politiques économiques et créant la monnaie unique, est un facteur de croissance et de création d'emploi » Edmond Maire (ancien secrétaire général de la CFDT), septembre 1992, vu de gauche.


    -         « Si aujourd'hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d'intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave » Jean Boissonnat, 15/09/1992, La Croix


    Mieux vaut en rire.

    Franc-tireur


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