• Jean-Pierre Chevènement en appelle "à la rénovation de toute la gauche"

    PARIS (AP) - Au lendemain de la défaite de Ségolène Royal à la présidentielle, Jean-Pierre Chevènement en a appelé lundi matin "à la rénovation de toute la gauche", estimant que "le cycle d'Epinay s'est achevé" dimanche soir.

    "Il me semble qu'on ne peut pas faire l'impasse d'une réflexion et d'une action collective qui doit d'ailleurs déborder le Parti socialiste", a déclaré le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) sur LCI. "J'en appelle à la rénovation de toute la gauche. Elle en a bien besoin car la gauche vient de loin. Elle doit faire une analyse de ce qu'a été son histoire, son passé, ses erreurs le cas échéant".

    Selon l'ancien ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin, soutien de Ségolène Royal, "tout le monde comprend que le cycle d'Epinay (qui avait vu la création du PS et l'intronisation de François Mitterrand à sa tête en 1971) s'est achevé". "Maintenant le Parti socialiste doit savoir où il habite", a-t-il souligné, appelant de ses voeux une "refondation républicaine".

    Jean-Pierre Chevènement a estimé que Ségolène Royal avait fait "une belle campagne, à la limite de ses forces" et qu'elle "représente une force, un capital qui doit se manifester dans la campagne" pour les élections législatives à venir.

    A ce propos, il a rappelé que le MRC "a passé un accord politique avec le Parti socialiste" et attend du PS "qu'il fasse exécuter le volet électoral de cet accord, c'est-à-dire qu'il désavoue clairement, qu'il exclut, les candidats socialistes dissidents dans les circonscriptions où ils se maintiennent".

    "Je n'ai pas voulu perturber la campagne présidentielle en amenant ces questions au grand jour, mais maintenant elles se posent puisque nous sommes à l'horizon des législatives", a expliqué M. Chevènement. AP


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  • par Jean-Jacques Chavigné
     
     
    Sarkozy ne cesse de déclarer que le « coût du travail plus élevé en France que dans les autres pays européens » serait responsable du chômage...

    On pourrait tout d'abord, s'étonner que Sarkozy considère le chômage comme un problème : les gouvernements auxquels ils participent - avec grands tapages- depuis presque cinq ans, n'ont cessé, en effet, de renforcer le chômage en allongeant la durée du travail, en faisant stagner les salaires, en ne remplaçant qu'au compte gouttes les fonctionnaires partant à la retraite, en allongeant la durée de cotisations pour pouvoir obtenir une retraite à taux plein... Les mesures qu'il propose aujourd'hui vont toujours dans le même sens : rendre les heures supplémentaires moins onéreuses que l'embauche, ne pas remplacer « un fonctionnaire sur deux qui partirait en retraite »... Pour un homme de droite, partisan de l'ultra-libéralisme, c'est tout à fait compréhensible : rien ne vaut, en effet, la peur du chômage pour imposer silence sur les salaires ou les conditions de travail.

    Mais surtout l'affirmation de Sarkozy est radicalement fausse.

    Les salaires bruts français (salaires nets + cotisations sociales salariales et patronales) ne sont pas plus élevés que les salaires de la majorité des pays européens

    C'est ce qu'affirme elle-même la Fédération des employeurs européens (Fedee). Le salaire brut médian français (50% des salariés français gagne plus, 50% gagne moins) arrive en 14ème position (sur 25) des salaires européens, loin derrière le Danemark ou la Suisse mais aussi derrière l'Allemagne, les Pays-bas, l'Italie, le Royaume-uni, la Suède ou la Belgique.

    C'est pourtant avec ces pays que la France a les ¾ de ses échanges.

    La fiscalité des entreprises françaises n'est pas plus élevée que celle des principaux pays européens

    Selon la Droite et le Medef, le taux français de l'Impôt sur les Sociétés (33,3%) est supérieur de 9 points à la moyenne européenne qui est de 24%. Il faudrait le ramener à 20% pour être compétitif !

    Cela revient, au passage, à passer sous silence que la plupart des PME ne connaissent qu'un taux de 15% Cela ramènerait, surtout, le taux français au niveau des taux polonais ou slovaque (19%) accusés de « dumping fiscal ».

    Mais surtout, le taux n'a aucune signification si on ne sait pas à quelle assiette, à quelle base d'imposition il s'applique.

    Si l'on ramène le taux d'imposition de l'IS au bénéfice brut des entreprises (Excédent Brut d'Exploitation) : le taux effectif de prélèvement (7,2%) situe la France au 15ème rang européen sur 25. Loin derrière les pays nordiques (11,3% pour la Suède) mais aussi derrière le Royaume-Uni (10%), les Pays-bas (9,1%) et même l'Irlande (7,7%).

    Comme quoi les jérémiades du Medef et de la droite cachent une réalité scandaleusement favorable aux grandes entreprises françaises.

    Si la droite abaissait l'IS comme elle le prévoit, le taux de prélèvement effectif de l'IS français serait ramené à 4,3 %. Cela mettrait le France au 23ème rang européen, tout juste devant la Lituanie et l'Estonie.

    Une guerre fiscale européenne

    Les autres pays européens ne se contenteraient pas de lire le journal : ils abaisseraient eux aussi les impôts des entreprises. La France aurait déclenchée une guerre fiscale et tous les impôts sur les sociétés s'aligneraient ver le bas. Les entreprises françaises ne gagneraient donc strictement rien en terme de compétitivité. Par contre, les recettes fiscales de l'Etat français seraient amputées de 20 milliards d'euro annuels si le projet de la droite venait malheureusement à être appliqué.

    Cette baisse de 20 milliards donnerait à Sarkozy (si par malheur il l'emportait) et au Medef un nouveau prétexte pour attaquer les dépenses sociales et le service public, au nom d'un déficit qu'elle aurait elle-même accentué de 20 milliards d'euros chaque année.

    Les salaires et les impôts ne sont pas les seuls coûts des entreprises : il y a aussi les coûts du capital !

    Ce qui coûte de plus en plus cher aux entreprises et que Sarkozy et le Medef passent totalement sous silence, ce sont les dividendes versés aux actionnaires des grandes entreprises. Pour les PME, ce sont les frais bancaires et les délais de paiement de plus en plus longs imposés par les grandes entreprises donneuses d'ordre à leurs sous-traitants.

    Entre 1983 et aujourd'hui, la part des profits dans la partage des richesses crées chaque année par les entreprises est passée de 31 à 41%, alors que celle des salaires diminuait de 69% à 59% de la richesse créée chaque année. Ce qui représente une perte pour les salaires d'environ 150 milliards d'euros annuels : 15 fois le déficit de l'assurance-maladie !

    La seule évolution des dividendes est faramineuse : +218% entre 1993 et 2005. Par comparaison, la masse des salaires distribuée n'a augmenté que de 135% sur la même période.

    Les entreprises et l'emploi sont de plus en plus « pénalisés non par le « coût du travail » mais par le poids exorbitant des « charges financières ».

    Les grandes entreprises donneuses d'ordre siphonnent les profits des PME sous-traitantes en baissant les prix, raccourcissant les délais de livraison et allongeant les délais de paiement.

    La plus grande partie des profits des grandes entreprises n'est pas investie de façon productive mais placée de façon spéculative sur les marchés financiers, en premier lieu les marchés financiers des Etats-Unis. Ce qui contribue à renforcer la suprématie technologique et financière de l'économie américaine et les déséquilibres de l'économie mondiale.

    Jean-Jacques Chavigné,  Démocratie & Socialisme


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  • Bilan d'un euro cher

    (extraits)

    Cinq ans après la disparition des monnaies nationales, les deux principaux candidats à l'élection présidentielle française critiquent conjointement le niveau trop élevé de l'euro, sans voir que celui-ci résulte de la stricte application des règles de gestion fixées par le traité de Maastricht. A défaut d'exiger une révision de ce traité, leurs critiques paraissent purement électoralistes. En sens inverse, les défenseurs de l'euro cher font preuve du même simplisme dans leurs arguments. Essayons de tirer objectivement le bilan de la politique monétaire suivie par la Banque centrale européenne.

     [...]

    Car en réalité, l'inconvénient le plus grave de l'euro cher est la diminution de l'attractivité. En élevant les salaires relatifs vis-à-vis des autres pays, c'est-à-dire en rendant trop coûteux le travail, il défavorise tout le territoire de la zone euro, que les entreprises soient locales ou extérieures. Non seulement l'investissement productif intérieur y est handicapé, mais il ne s'oriente que vers des gains de productivité, sans extension des capacités de production sur place. Dans l'immédiat, l'emploi diminue, et la demande intérieure est d'autant plus ralentie que les salaires tendent à être comprimés. A terme, l'offre est brimée, ce qui pénalise la croissance potentielle. Quant aux entreprises mondialisées, elles délocalisent leur production vers des zones plus attractives, soit directement par l'investissement, soit indirectement en passant des accords de partenariat.

    Ce mouvement est général pour l'ensemble de la zone euro, prolongeant les effets délétères qu'avait donnés antérieurement l'accrochage de diverses monnaies au deutsche mark. C'est la raison pour laquelle la santé florissante des entreprises dominantes ne signifie pas automatiquement une bonne santé économique sur le territoire national. L'économie intérieure de l'Allemagne est malade, comme celles de la plupart des pays de la zone euro. Le chômage y est élevé, et sa décrue récente traduit surtout le fait que la démographie y est encore plus catastrophique qu'en France. Contrairement à une idée qui reste trop répandue, ce n'est pas sur le commerce extérieur que se fait sentir le principal impact d'une monnaie chère. Sauf au départ, où il était meilleur marché, l'euro a engendré une anémie structurelle du produit intérieur brut. La persistance d'un chômage de masse en est la conséquence directe.

    [...]

    Loin d'avoir été accidentel, le référendum [du 29 mai 2005] a mis au grand jour la rivalité essentielle entre deux camps opposés : d'un côté, les bénéficiaires de l'euro cher et d'une libéralisation sauvage, partisans naturels du oui (principalement les grandes entreprises et les élites mondialisées, les vieux et les retraités) ; de l'autre, les victimes rassemblées logiquement autour du non (la grande masse des salariés, les petits patrons, les jeunes et les chômeurs). Apparue à cette occasion, cette nouvelle ligne de clivage va s'imposer de plus en plus dans l'avenir.

    Gérard LAFAY

    Lire l'intégralité de l'article sur le site de la Revue Républicaine


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  •  « M. Sarkozy est le candidat du grand capital financier mondialisé »

    Jean-Pierre Chevènement répond aux questions du Parisien / Aujourd'hui en France dans son édition du dimanche 4 février 2007.


    Le Parisien : Dans ses discours, Nicolas Sarkozy se réfère aux grandes figures de la gauche, de Jaurès à Blum...

    Jean-Pierre Chevènement. M. Sarkozy est un grand récupérateur. Son discours, parfaitement démagogique, tend à masquer ses contradictions. Il parle de revaloriser le travail, mais il propose de supprimer l'ISF et l'impôt sur les successions. Or, sur ce sujet justement, Léon Blum, en 1946, dans son livre « A l'échelle humaine », avait expliqué qu'on pouvait créer une société socialiste - c'est-à-dire plus juste - en augmentant l'impôt sur les successions des plus fortunés. M. Sarkozy est donc aux antipodes de la pensée de Blum. En réalité, M. Sarkozy tire, tout à fait provisoirement, parti d'une entrée en campagne remarquablement médiatisée. Dès la fin du mois de février, Mme Royal reprendra l'avantage.

    Certains, jusqu'au PS, évoquent pourtant un puissant « trou d'air » ?

    Ségolène Royal a eu un excellent mois de décembre. C'est seulement depuis le 15 janvier que M. Sarkozy a marqué un avantage, je le répète, provisoire. Il reste quatre-vingts jours d'ici au 22 avril, date du premier tour. J'ai vu Ségolène Royal mercredi en tête à tête : elle se tient tout à fait ferme et droite dans sa démarche. Elle a conservé tout son sang-froid, sa bonne humeur, son humour. Je lui fais confiance pour s'affirmer dans cette bataille qui est une bataille de mouvement.

    Pourtant, bien des électeurs de gauche semblent s'interroger...

    Mme Royal a choisi dans une première phase de privilégier l'écoute à travers des débats participatifs. Le 11 février, elle fera ses premières propositions, et lancera l'offensive, à la fois dans la critique et dans les propositions. Elle s'exprimera au fond, car c'est une femme qui a du fond. La situation me fait penser à ce formidable film, « Alexandre Nevski ». Vous vous souvenez ? On voyait l'armée des chevaliers teutoniques s'avancer sur le lac gelé avec des airs terribles. Je vois le grand maître casqué de cet ordre. Il est aussi terrifiant que M. Sarkozy. Comment ça s'est terminé ? Le poids des chevaliers sur leurs montures lourdement caparaçonnées a fait craquer la glace, et tous ont été emportés. Eh bien, Mme Royal est aujourd'hui dans la situation d'Alexandre Nevski. Elle attend patiemment un adversaire trop sûr de lui.

    Certains imaginent pourtant un scénario dans lequel le PS serait condamné à changer de candidat...

    C'est totalement surréaliste. Ségolène Royal a été désignée par 60 % des militants du PS en novembre, et elle est aussi devenue en décembre la candidate du Mouvement républicain et citoyen. C'est elle que nous soutenons, et personne d'autre. En face, nous avons un homme dangereux derrière la tête duquel on aperçoit toutes les têtes du CAC 40. M. Sarkozy, c'est le candidat du grand capital financier mondialisé. Les délocalisations, voilà la logique du système qu'il incarne ! La dévalorisation du travail par les multinationales qui exploitent les pays aux salaires de misère.

    Avez-vous réussi, Ségolène Royal et vous, à vous mettre finalement d'accord sur l'avenir de l'industrie nucléaire civile ?

    Elle souhaite développer de façon très volontariste les énergies renouvelables : les éoliennes, la biomasse, les biocarburants, et aussi le solaire photovoltaïque, qui implique des recherches considérables, forcément à long terme. Nous combattrons le réchauffement du climat et, par conséquent, nous favoriserons les énergies qui n'émettent pas de gaz à effets de serre. Les centrales nucléaires ont le double avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et de procurer une électricité à bon marché. En fonction de cela, on peut examiner comment pourrait évoluer le bouquet énergétique français. Mais je crois qu'il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Tous ceux qui connaissent un peu le dossier énergétique savent que le principal gisement est dans les économies d'énergie. Pour le reste, je me fais un devoir de préserver les atouts de la France. Et l'industrie nucléaire est incontestablement, comme l'a rappelé l'accord MRC-PS, un atout majeur de la France dans la compétition mondiale. On vient de le voir avec la vente de deux réacteurs EPR à la Chine.

    Comment avez-vous analysé la bourde de Jacques Chirac sur l'Iran ?

    La première leçon, c'est qu'il faut être extrêmement prudent avec les journalistes (rires). En fait, M. Chirac a développé une sorte de théorie de la dissuasion stabilisatrice, qui est la vieille théorie française. Et il l'a fait pour montrer que cela n'apporterait rien à l'Iran d'avoir l'arme atomique. Il a rappelé à juste titre les dangers de la prolifération dans une région extrêmement dangereuse et qui n'est pas toujours portée à la rationalité. L'Iran doit se comporter enfin comme un membre responsable de la communauté internationale. Nous en sommes loin.

    Avez-vous été surpris par les rémunérations octroyées à Laurence Danon, l'ex-PDG du Printemps, au moment de son départ ?

    Ces rémunérations excessives, tout comme les salaires mirobolants de quelques grands patrons, qui se chiffrent par millions d'euros, portent gravement atteinte au moral du pays.

    Comment expliquez-vous que François Bayrou intéresse une fraction de la gauche ?

    François Bayrou a toujours été un ardent partisan de l'Europe fédérale, et il a été au premier rang de la campagne du oui. Or la majorité des électeurs de gauche - plus de 60 % - a voté non à la Constitution européenne. Je doute donc qu'ils se retrouvent en François Bayrou.

    Certains, à l'image de Bernard-Henri Lévy, disent que l'actuelle campagne est d'une rare médiocrité...

    Si tel est l'avis de ce milliardaire pseudo-philosophe, il y a beaucoup de chances que mon avis soit inverse (rires)... Soyons sérieux. Le premier tour est le 22 avril. Beaucoup de choses vont se passer d'ici là. Il ne faut donc pas que les électeurs de gauche comme les républicains attachés à l'indépendance du pays qui ne veulent pas de M. Sarkozy à l'Elysée se découragent. Il faut avoir confiance dans Ségolène Royal, qui se tient tout à fait droite, non pas dans ses bottes, mais dans la conviction qu'elle a de répondre à l'espoir du peuple français et d'incarner, demain, l'image d'une France nouvelle qui parlera au monde.

    Propos recueillis par Dominique de Montvalon, Le Parisien, dimanche 04 février 2007





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  • Comment le Monde montre - involontairement - L'echec de l'Union européenne en matière d'emploi.


    « Dans la zone euro, le chômage est à son plus bas niveau depuis 1993 », titre triomphalement  un article du Monde en date du 5 janvier 2007. En effet, selon Eurostat, le taux de chômage s'établit à désormais 7,6 % de la population active de la zone Euro.

    Mais ce que le Monde fait apparaitre comme un bon résultat pour la zone Euro,  montre au contraire l'echec cuisant de la politique économique de l'Union Européenne et plus particulièrement de la monnaie unique. En effet, 14 ans après l'entrée en vigueur du traité de Maastricht  instituant la monnaie unique européenne (le 1er janvier 1993), nous sommes revenus au taux de chômage de ...1993 ! Cela signifie simplement que durant les quinze années correspondant à l'existence formelle de l'UE, sensée nous apporter la prospérité, le chômage s'est en fait accru.

    Pourtant, les défenseurs du traité de Maastricht étaient catégoriques : la mise en place de l'union européenne et de la monnaie unique ne pouvait qu'être bénéfique pour l'emploi. Voici, extraites du bêtisier de Maastricht, quelques unes des affirmations alors soutenues par d'éminentes personnalités :


    -         « le traité d'union européenne se traduira en France par plus de croissance, plus d'emplois, plus de solidarité. » Michel Sapin (ancien ministre PS de l'économie) 20/08/1992, Le Figaro


    -         « La monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité » Michel Rocard, 27/08/1992, Ouest-France.


    -         « Si le traité était en application, finalement la communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré » Valery Giscard D'Estaing, 30/07/1993, RTL


    -         « l'union économique et monétaire , harmonisant les politiques économiques et créant la monnaie unique, est un facteur de croissance et de création d'emploi » Edmond Maire (ancien secrétaire général de la CFDT), septembre 1992, vu de gauche.


    -         « Si aujourd'hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d'intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave » Jean Boissonnat, 15/09/1992, La Croix


    Mieux vaut en rire.

    Franc-tireur


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