• Un franc-tireur (pl : francs-tireurs) est un soldat ne faisant partie d'aucune armée régulière. On parle également par extension d'un franc-tireur pour qualifier une personne qui réalise un travail en solitaire, souvent sans se préoccuper de l'impact que cela peut avoir autour de lui.


    plus sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-tireur et perso.orange.fr/.../<wbr>region/ftpgrav.htm.


  • Ségolisme :  apparence d'une transparence, mais aussi transparence d'une apparence : succession d'apparitions, le ségolisme est un kaléidoscope que l'on se passe de main en main, tel que chacun puisse donner à sa guise au chaos du hasard la forme et la couleur qu'il préfère (par D. Motchane).

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    A lire sur le site de Marianne2.fr

    La bonne conscience occidentale se polarise sur les robes safran des moines tibétains, laissant de côté la surexploitation des centaines de millions de ming-gong.

    Le Tibet m'agace. Entendons-nous bien, pas les Tibétains, mais le Tibet, l'idée du Tibet. Le Tibet, cette bonne conscience universelle, cette utopie pour bobos friqués en mal de spiritualité, cette destination pour amateurs européens de trekking qui finiront par avoir besoin d'itinéraires balisés et de toilettes publiques sur les contreforts himalayens. Le Dalaï-Lama m'agace aussi, beaucoup. Il est devenu une manière de référence obligée, avec respect obligatoire dès qu'on évoque son nom et sa personne. Tous ceux qui de par le monde tentent aussi de libérer leur peuple, notamment en Amérique latine, les Chavez, les Morales, sont suspectés d'être des dictateurs, des généraux Alcazar en puissance. En revanche, le dalaï-lama n'a que des qualités. Qu'il se prétende la réincarnation de Bouddha n'a pas l'air de choquer plus que ça un vieux pays cartésien comme le nôtre, bien plus prompt par les temps qui rampent à moquer les Catholiques qui croient à la résurrection des corps. La religion, c'est toujours mieux chez les autres, c'est bien connu. Que le projet politique du Dalaï-Lama reste une restauration théocratique ne choque pas plus que ça les intellectuels qui ont pris option droits de l'homme au baccalauréat des apparitions médiatiques.

    Le safran passe bien à la télé

    Alors bien sûr, l'armée chinoise se comporte très mal (plus que les Américains en Irak, ça reste à prouver, d'ailleurs). L'armée chinoise défend le pire régime au monde, un stalinisme de marché, une chimère politique, un hybride idéologique qui a gardé du communisme l'aptitude au totalitarisme policier et emprunté au capitalisme les méthodes de Germinal. On ne peut que s'indigner quand on les voit matraquer, molester et parfois tirer sur ces moines rasés en robe safran. Que ces jeunes gens non-violents soient abrutis depuis l'enfance dans des lamaseries à coups de mantras et de moulins à prière ne doit pas empêcher évidemment qu'on se porte à leur secours.
    En revanche, là où un problème se pose, c'est que de tout ça se dégage un rideau de fumée qui ne doit pas seulement aux émanations de la flamme olympique. Parce que la Chine, c'est avant tout un cauchemar industriel, écologique et social pour les Chinois eux-mêmes. Ils meurent par dizaines chaque jour dans les mines de charbon. Ils attendent que le sida les consume dans des campagnes où l'on a fait des collectes de sang avec la même aiguille pour tout un village. Ils ne laissent pas leurs bicyclettes auprès de certaines rivières de peur de les retrouver rouillées au bout de quelques heures. Ils accompagnent leurs enfants dans des écoles où il faut garder un masque à gaz pour suivre les cours. Et, à Pékin même, les habitants des hutongs, ces petites rues charmantes décrites par le grand écrivain Lao She, apprennent depuis 2001 (date à laquelle le président du CIO, ancien franquiste bon teint, a donné les jeux à la Chine) à coups d'expropriations ce que la destruction d'une ville en temps de paix veut dire.
    Mais voilà, on ne profitera pas des Jeux Olympiques pour demander un minimum de libertés publiques pour le peuple chinois, celles de s'associer, de se syndiquer, d'avoir une législation minimale en matière de droit du travail. Ce n'est pas très romantique, ni très exotique, tous ces mingongs, ces émigrés de l'intérieur qui viennent travailler comme des esclaves sur les chantiers des grandes villes.
    Non, on préfère manifestement le safran des robes bouddhistes, et seulement lui, pour s'indigner.
    La couleur doit mieux passer à la télé, sans doute.

    Dimanche 13 Avril 2008 - 00:29
    Jérome Leroy


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  • La guerre a commencé à Kosovo, elle finira à Kosovo ». Cette formule serbe, abondamment citée en 1999, serait-elle en train de prendre tout son sens aujourd'hui ?
     
    On nous apprend que le Kosovo a « proclamé son indépendance » et que, tout natuellement, les USA, l'Angleterre, l'Allemagne et ce qui tient lieu de France la reconnaissent. On note que les méchants Russes demandent à l'ONU de « l'annuler », ce qui prouve leur méchanceté. On ne nous dit surtout pas de quoi il s'agit.

    « La guerre a commencé à Kosovo ». C'est effectivement au Kosovo qu'ont eu lieu, dans le contexte de l'effondrement des démocraties populaires d'Europe centrale et orientale, les premières convulsions de ce qui allait être l'éclatement de la fédération yougoslave. Il faut rappeler que la Yougoslavie, qui n'était plus depuis 1948 liée à l'Union soviétique (ce qu'oublient les anticommunistes officiels mais aussi, plus curieusement, certains « staliniens » assumés ou quasi assumés), était une fédération de Républiques largement autonomes, les deux principales étant la Serbie et la Croatie. La plupart de ses habitants étaient des Slaves, ayant la même langue, le serbo-croate (on a fait depuis de gros efforts pour distinguer deux langues, serbe et croate). Les différentes nationalités s'étaient construites à partir d'oppositions religieuses, liées à des choix politiques : les Serbes étaient restés orthodoxes, et tournés, après la fin de l'Empire romain d'Orient, vers la Russie, les Croates étaient catholiques parce que liés à l'Allemagne, enfin les Musulmans, reconnus comme nationalité sous Tito, surtout présents en Bosnie, avaient choisi, la religion du maître turc. La fin des empires ottoman et austro-hongrois au début du XXe siècle permit leur fédération en un royaume, qui devint rapidement une république.
    Lire la suite sur le site de Michel Collon

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  • Les élections municipales et cantonales approchent à grand pas. L'occasion de sanctionner durement dans les urnes les parlementaires s'y présentant qui, la semaine du 4 février dernier, ont trahi la démocratie en refaisant passer de leur propre chef un texte capital que le peuple avait refusé deux ans plus tôt. Kelly-Eric Guillon, président de Pupilles de la Nation - Homega, dresse une liste de ces parlementaires traîtres, accompagné du mandat qu'ils convoitent. Pratique et utile pour bien voter.



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